Nommé d’après le mot Maasai « siringet » (qui se traduit en gros par « l’endroit où la terre s’étend à l’infini »), le parc national du Serengeti est l’une des plus anciennes réserves de gibier de Tanzanie. C’est également l’une des destinations de safari les plus emblématiques du continent africain. Se trouvant dans le nord du pays, il jouxte en partie la frontière kényane avec la réserve nationale du Masai Mara. Ce parc sert de toile de fond à la fameuse grande migration annuelle : considérée par beaucoup de personnes comme l’événement animalier le plus impressionnant de la planète.
Il couvre plus de 14 700 kilomètres carrés, y compris de vastes étendues de prairies et de forêts fluviales enchevêtrées.
Histoire du parc national du Serengeti
Pendant plus de 200 ans, l’écosystème du Serengeti a fourni des pâturages fertiles aux tribus nomades Maasai. Le premier Européen a visité la région en 1892, et par la suite elle est devenue un repaire populaire pour les chasseurs de gros gibier.
En 1921, l’administration coloniale britannique a remédié au déclin de la population de lions du Serengeti en formant une réserve partielle dans la région. Celle-ci a été convertie en une réserve complète huit ans plus tard, et finalement établie en tant que parc national du Serengeti en 1951. De façon controversée, le gouvernement a expulsé les Maasaï vivant dans les limites du parc en 1959.
En 1981, le parc national du Serengeti a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en reconnaissance de son incroyable importance écologique.
Comprendre la géographie du Serengeti
Traditionnellement, le parc est divisé en trois régions géographiques distinctes. La plus grande d’entre elles est la plaine sud du Serengeti : un paysage de savane emblématique, en grande partie sans arbres, qui sert de territoire pour les gnous et autres antilopes qui se rassemblent ici de décembre à mai avant de commencer leur migration vers le nord.
La partie ouest comprend la rivière Grumeti et ses forêts adjacentes. Les visiteurs affluent vers cette zone du parc de mai à juillet lorsque la migration des gnous passe; mais c’est aussi un endroit idéal pour observer les oiseaux d’eau et d’autres espèces aquatiques toute l’année.
Enfin, les forêts reculées du nord du Serengeti sont le meilleur endroit pour apercevoir des éléphants et des girafes et pour observer le spectacle des traversées de la rivière Mara.
Une faune étonnante
Le parc national du Serengeti abrite la plus grande concentration de gibier des plaines d’Afrique. Cela comprend environ deux millions de gnous, 900 000 gazelles de Thomson et 300 000 zèbres. D’autres espèces d’antilopes vont de l’abondante gazelle de Grant et du bubale de Coke à des créatures plus rares comme le dik-dik et l’antilope rouanne. Cette prolifération d’animaux proies se traduit par un nombre de prédateurs important. En effet, le Serengeti abrite la plus grande population de lions d’Afrique et est l’un des meilleurs endroits au monde pour repérer l’insaisissable léopard.
Ici, il est également possible de voir des guépards, deux espèces de hyène et le lycaon (appelé aussi chien sauvage africain) en voie de disparition. Les félins plus petits et les animaux nocturnes comme le protèle (ou loup fouisseur) et le pangolin terrestre sortent la nuit. On peut aussi observer chacun des Big Five (les “cinq grands” : l’éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard et le buffle) dans le parc du Serengeti, bien que la petite population réintroduite de rhinocéros noirs soit difficile à repérer.
Un paradis pour les oiseaux
Les passionnés d’observation des oiseaux se sentiront chez eux dans le Serengeti, qui compte pas moins de 500 espèces d’oiseaux résidents et migrateurs. Cinq d’entre eux sont endémiques de la Tanzanie, notamment le Francolin à poitrine grise, l’Histurgopse à queue rouge et l’Inséparable de Fischer aux couleurs magnifiques. Les oiseaux spéciaux quasi-endémiques comme le barbet Usambiro et Choucador de Hildebrandt (ou Spréo d’Hildebrandt) méritent également une place sur votre liste de souhaits d’observation au Serengeti. Le parc offre un refuge à plusieurs espèces de vautours en voie de disparition ou en danger critique d’extinction, et possède la plus forte population d’autruches d’Afrique. Il abrite également le plus grand oiseau volant du continent, l’Outarde kori.
Les activités à faire dans le parc du Serengeti
Le Serengeti s’étend sur 14 700 km carrés de terrain et offre une grande variété de choses à voir et à faire lors d’une visite. Voici 10 activités à faire dans le parc national du Serengeti :
1. Faire un safari en 4×4 dans le parc
Pour un endroit réputé pour sa faune majestueuse et ses possibilités d’observation des oiseaux, il serait dommage que vous ne fassiez pas un safari en 4×4 dans le parc. Le Serengeti est un immense parc national, il peut donc être difficile de couvrir tout le parc en quelques jours. Vous devez donc décider de ce que vous voulez voir avant de partir en safari.
Êtes-vous plus intéressé à voir les Big Five ou à explorer les possibilités d’observation des oiseaux ? Assurez-vous de réserver le safari qui correspond à vos préférences. Vous devriez également considérer le guide et la compagnie qui vous emmèneront faire un safari dans le parc du Serengeti car certains sont meilleurs pour repérer les animaux que d’autres. Votre guide pourrait faire la différence et rendre votre sortie mémorable ou, à l’inverse, déplorable.
2. Survoler le Serengeti en montgolfière (ou en avion)
Une option alternative pour profiter de la splendeur du Serengeti est avec Balloon Safaris. Ces safaris depuis le ciel vous offrent une vue plongeante sur le Serengeti.
L’expérience consiste à flotter dans un ballon à air chaud et à assister au lever du soleil sur les plaines sans fin. Vous aurez également une vue rapprochée des animaux lorsque le ballon descend au niveau de la cime des arbres. Après l’atterrissage, vous serez invité à déguster un succulent petit-déjeuner continental avec vos compagnons de montgolfière.
Cela semble merveilleux, mais cette expérience de haut niveau s’accompagne du prix de plus de 400 € par personne. Alors si vous recherchez une vue aérienne à un prix inférieur, pensez à réserver l’un des petits vols en avion régional partagé vers ou depuis l’une des sept pistes d’atterrissage du Serengeti. Plusieurs compagnies aériennes proposent des vols quotidiens dans le Serengeti (ainsi que vers Manyara, Nairobi, Arusha, Dar-es-Salaam, Zanzibar, etc.), notamment Air Excel, Coastal Aviation, Regional Air et Safari Plus.
Les vues ne sont pas aussi bonnes que dans une montgolfière (sauf brièvement lors de l’atterrissage et du décollage) mais pour 230 € / personne, le vol vous fournira une vue aérienne, vous fera expérimenter un vol dans un petit avion, et pourra vous faire gagner beaucoup de temps sur un long trajet cahoteux en jeep vers telle ou telle destination.
3. Observer la grande migration
Le parc national du Serengeti est le cadre de l’un des plus grands spectacles naturels du monde : la grande migration de troupeaux de plus d’un million de gnous ainsi que de centaines de milliers d’autres animaux à sabots, dont des zèbres, des élans et des gazelles. Qui n’a pas vu au moins une des vidéos ou des photos étonnantes de centaines de milliers de ces animaux traversant la rivière Mara en ligne et des centaines étant tristement abattus par des crocodiles !? Cet événement pourrait également être appelé la grande idée fausse, car les gens semblent penser que la migration consiste en un seul événement (traversée de rivière) ou se produit sur une courte période, mais en fait, il s’agit d’un événement cyclique qui ne se termine essentiellement jamais. Voici un aperçu du cycle :
- Janvier à mars : les gnous sont concentrés dans la zone de conservation du Ngorongoro au nord et dans le sud de la zone du Serengeti pour le pâturage et le vêlage (en général, le mois de février est le meilleur mois de mise bas).
- Avril à juin : les troupeaux commencent à se diriger vers le nord-ouest à la recherche d’herbe verte et mai est généralement le début de la saison des amours ou « le rut » pour les animaux. En juin, les troupeaux commencent souvent à se concentrer sur le côté ouest de la rivière Grumeti infestée de crocodiles (traversées de rivières).
- Juillet et août : les troupeaux continuent de se déplacer vers le nord-est vers la rivière Mara et la frontière kenyane (temps de traversées de la rivière Mara).
- Septembre à décembre : les troupeaux paissent dans le Maasai Mara, puis migrent lentement vers le sud-ouest pour retourner en Tanzanie pour recommencer le processus !
Le mouvement et le moment réels de la migration des animaux dépendent beaucoup des précipitations et de la météo, alors informez votre opérateur de safari si vous êtes intéressé à voir la migration afin qu’il puisse maximiser vos chances d’observer les troupeaux. Les troupeaux peuvent être assez imprévisibles, en particulier en ce qui concerne les traversées de rivières, donc si cela figure en tête de votre liste, prévoyez assez de temps dans la région pour maximiser vos chances.
4. Découvrir le centre des visiteurs du Serengeti
Le centre d’accueil du Serengeti mérite un arrêt pour son sentier pédestre autoguidé qui fournit des panneaux informatifs et des expositions sur l’histoire du parc du Serengeti, son écosystème et sa faune. Vous apercevrez probablement même des animaux sauvages le long du chemin, notamment des hyracoïdes, des oiseaux et des lézards agames aux couleurs vives. C’est un endroit idéal pour se dégourdir les jambes et laisser les enfants dépenser un peu d’énergie.
C’est aussi un bon endroit faire une pause déjeuner car le centre dispose d’une aire de pique-nique en plein air, de toilettes, de collations et de boissons et d’une boutique de cadeaux. Le centre des visiteurs est situé dans la région de Seronera et est généralement ouvert tous les jours de 8h à 17h.
5. Prendre une leçon d’histoire aux gorges d’Olduvai
Situées à quelques kilomètres au sud du parc national du Serengeti, les gorges d’Olduvai (également appelée gorges d’Oldupai) constituent un arrêt pratique pour ceux qui voyagent entre le cratère du Ngorongoro et le Serengeti. Le site proprement dit est un ravin aux parois escarpées d’environ 50 km de long. Le site est célèbre car c’est ici que la famille Leakey a découvert des fossiles humains et des outils remontant à plus de 2 millions d’années.
Des restes fossiles de plus de 60 hominidés (ancêtres humains) ont été trouvés dans cette région, ce qui en fait l’un des sites paléoanthropologiques les plus importants au monde. Les découvertes ici ont contribué à approfondir la compréhension de l’évolution humaine. Le petit musée Olduvai (petit prix d’entrée) a été fondé par Mary Leakey et contient des informations et des artefacts liés à la famille Leakey, aux découvertes de fossiles, aux gorges et aux empreintes de pas de Laetoli. À proximité se trouve également le site archéologique de Laetoli, célèbre pour son sentier de 27 mètres de traces d’hominidés qui auraient 3,6 millions d’années ! Bien que ce petit musée ne soit peut-être pas un incontournable pour certains, c’est un bon moyen d’ajouter un peu d’éducation non-faunique.
6. Visiter les sources de Bologonja
On pourrait appeler ce lieu l’un des joyaux cachés du Serengeti simplement simplement parce que peu de touristes semblent visiter cette région. Ces eaux sont entourées d’une flore et d’une faune attrayantes, ainsi que de certaines espèces sauvages telles que les girafes, les éléphants et les antilopes. C’est aussi un endroit idéal pour observer les oiseaux. Et vous pouvez profiter de tout cela avec une intrusion humaine minimale.
7. Explorer la rivière Grumeti
La rivière Grumeti offre l’un des moments les plus marquants de la grande migration du Serengeti. C’est un lieu incontournable pour les amoureux de nature. À ce stade de la migration, les gnous traversent une rivière infestée de crocodiles et tout est question de « survie du plus apte ». Cela dit, il y a aussi des moments calmes où les animaux se reposent au bord de la rivière ou sont dans l’eau.
8. Observer la faune dans la vallée de la rivière Seronera
Cette région est considérée comme le Serengeti à son meilleur. Située dans la zone centrale du parc, la vallée de la rivière Seronera regorge d’une faune et d’une flore uniques. Cette abondance attire de nombreux herbivores tels que les gazelles, les girafes et autres animaux sauvages. Et où il y a beaucoup de proies, il y a des prédateurs. Vous ne manquerez jamais rien dans cette vallée.
9. Voir les hippopotames à Retina Hippo Pool
La Tanzanie est bien connue pour son abondance d’hippopotames. Le Serengeti compte également de nombreux hippopotames dans différentes régions, mais aucune ne peut surpasser la Retina Hippo Pool (un lac du Serengeti). C’est l’endroit où les hippopotames se rassemblent pour se nourrir, se tremper et mener des batailles territoriales. Sans oublier les crocodiles qui sont là aussi !
10. Visiter un village Maasai
L’écosystème du parc du Serengeti abrite depuis longtemps les Maasai, un peuple semi-nomade qui vit dans le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie le long de la vallée du Grand Rift. Ils sont la tribu locale la plus connue des visiteurs en Afrique de l’Est en raison de leur résidence à proximité et dans de nombreux parcs populaires, de leur engagement continu dans leurs modes de vie traditionnels et de leurs vêtements traditionnels distinctifs.
Certains villages masaï, appelés bomas masaï, invitent les voyageurs à en apprendre plus sur leurs coutumes, leurs traditions et leur mode de vie. La plupart des visites durent 1h ou moins et comprennent une brève cérémonie de danse, une visite à un boma traditionnel fait de bâtons, de boue et de fumier de vache, une visite à l’école du village et la possibilité d’acheter des objets artisanaux faits par les locaux. Un ancien vous expliquera certaines des coutumes liées à l’élevage du bétail, au mariage, à la construction des maisons, à l’éducation et aux vêtements traditionnels.
11. Explorer les Moru Kopjes
Les Kopjes sont d’intéressantes formations rocheuses géantes et altérées qui s’élèvent des plaines centrales du Serengeti comme de petites montagnes. Îles dans une mer d’herbe. Ces formations rocheuses fournissent de l’ombre, de petites piscines d’eau et un excellent point de vue pour de nombreux animaux, y compris les lions, les léopards et les guépards.
Les Moru Kopjes sont les kopjes les plus visités et certains kopjes contiennent des peintures rupestres africaines réalisées par des éleveurs de bétail maasaï et au moins un des rochers, surnommé le « Gong Rock », serait un ancien instrument de musique.
Les kopjes sont généralement un bon endroit pour repérer les grands chats et les petits mammifères. comme les hyracoïdes, alors prévoyez des jumelles si vous venez ici. La région de Moru Kopjes est également l’un des meilleurs endroits pour repérer un rhinocéros noir dans le parc du Serengeti.
12. Faire un safari nocturne dans le parc
Un safari nocturne vous donne l’occasion de repérer un certain nombre d’animaux nocturnes, tels que des civettes, des engoulevents d’Europe et des oryctéropes du Cap, et peut-être même des prédateurs en chasse. Voir de nouveaux animaux est un moment fort de ces safaris en soirée, mais ces sorties vous donnent aussi la chance de voir votre environnement sous un angle différent.
Bien que les safaris de nuit ne soient pas autorisés dans la plupart des parcs de Tanzanie, certains lodges et camps ont la permission de faire des sorties de nuit sur un terrain situé juste à l’extérieur du parc du Serengeti. Il n’y a pas de clôtures autour du parc, donc il y a encore une belle observation de la faune le long des frontières du Serengeti.
Si vous êtes intéressé par un safari de nuit dans cette région, recherchez des lodges et des camps situés juste à l’extérieur du parc et faites savoir à votre opérateur de safari que cette expérience vous intéresse. Par exemple, certains camps et lodges de la réserve faunique d’Ikoma, comme Ikoma Safari Camp, ont la permission de faire des safaris de nuit. Le Klein’s Camp est situé sur un terrain de concession de faune privée loué aux Masaï et a l’autorisation de faire des excursions de nuit, tout comme le TAASA Lodge, qui se trouve sur un terrain privé situé juste à l’extérieur de Klein’s Gate.
13. Découvrir la faune et la nature à pied (ou à cheval)
Une façon intéressante d’explorer l’écosystème du parc national du Serengeti est de le faire à pied. Même s’ils ne sont peut-être pas aussi excitants que les trajets en 4×4, les safaris à pied sont une excellente occasion de se rapprocher des plantes, des arbres et des petits animaux et d’en apprendre beaucoup plus sur eux. Semblable aux safaris de nuit, les safaris à pied sont possibles aux frontières du parc national du Serengeti dans des zones désignées.
Plusieurs camps et lodges dans le nord permettent des promenades dans la nature pendant la journée, comme Ikoma Safari Camp, Klein’s Camp et TAASA Lodge. Découvrez également Alex Walker’s Serian camps pour des promenades guidées.
Pour ceux qui sont vraiment intéressés par les safaris à pied dans la région du Serengeti, consultez Wayo Africa qui propose des safaris à pied de plusieurs jours. Pour ceux qui souhaitent explorer la région à la manière des cow-boys, les Serengeti Singita Grumeti lodges (il y en a plusieurs) offrent des opportunités uniques de safari équestre qui vous emmènent en balades guidées à cheval !
14. Séjourner dans un camp qui permet d’entendre la faune la nuit
Dormir dans un campement isolé où l’on peut s’allonger et entendre le chant des grillons, le cri de l’aigle pêcheur d’Afrique, le bruissement de l’éléphant géant, le « rire » de la hyène, le hurlement du chacal, et le rugissement des lions peut être une partie magique d’une expérience au Serengeti. L’avantage est que vous pouvez vivre cette expérience en dormant sur le sol dans une tente basique dans un camping à 40 € / nuit ou en dormant sous une couette en duvet dans une tente de luxe à 820 € / par nuit car c’est l’emplacement qui est le plus important ici, non la tente.
Un séjour à Asanja Africa, un petit camp de tentes de luxe dans le centre du Serengeti, vous donnera la sensation de dormir dans la brousse africaine. Vous pourrez entendre des oiseaux, des chacals, des hyènes et des lions pendant la nuit depuis la sécurité et le confort de votre tente. Notez simplement que même si les animaux peuvent sembler très proches (et ils peuvent l’être !), vous pouvez entendre le rugissement d’un lion à des km de distance.
Où séjourner dans le parc du Serengeti ?
Le parc national du Serengeti est célèbre pour ses camps et gîtes 5 étoiles, et l’hébergement est notoirement cher. Vous avez le choix entre plusieurs options. Les lodges de luxe comme le Four Seasons Safari Lodge Serengeti offrent à chaque visiteur le confort et l’assurance de quatre murs solides. Les camps de tentes permanents combinent le romantisme de séjourner sous la toile avec du mobilier formel, du personnel et des repas gastronomiques; tandis que les camps de tentes mobiles suivent la migration en vous assurant que vous êtes toujours au cœur de l’action. Les camps permanents recommandés incluent &Beyond Grumeti Serengeti Tented Camp et Kirawira Serena Camp; tandis que les meilleurs choix pour un camp mobile incluent &Beyond Serengeti Under Canvas ou le Scott Dunn’s Serengeti Safari Camp.
Pour ceux qui ont un budget limité, la seule option relativement abordable se trouve dans les campings publics du parc, au prix d’environ 25 € par personne et par nuit. Les équipements sont basiques et vous devrez être entièrement autonome, en apportant votre propre nourriture, eau et matériel de cuisine. Vous êtes susceptible de partager l’espace avec des groupes de touristes, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient en fonction de vos goûts.
Informations pratiques
Le meilleur moment pour visiter le parc du Serengeti dépend entièrement de la partie du parc que vous prévoyez de visiter et de ce que vous voulez voir pendant que vous y serez. La saison sèche de juin à octobre est la meilleure pour l’observation générale du gibier, car le feuillage est moins dense et les animaux se rassemblent aux points d’eau, ce qui les rend plus faciles à repérer.
Cependant, si vous voulez voir la migration des gnous, les troupeaux se rassemblent dans le sud de décembre à mai, puis se déplacent dans la partie ouest de mai à juillet. Pour voir les troupeaux traverser la rivière Mara, vous devrez être sur place en juillet, août ou novembre. La saison des pluies de novembre à avril est la meilleure pour l’observation des oiseaux, car les oiseaux résidents sont en plumage nuptial et les espèces migratrices arrivent à cette époque d’Afrique du Nord et d’Europe. Si vous prévoyez de voyager pendant les fortes pluies d’avril et mai, sachez que certains lodges et routes peuvent être fermés et que les moustiques attaquent fort.
Comment venir au parc ?
Ceux qui se rendent au parc national du Serengeti par la route entreront très probablement par la porte de Naabi Hill dans la partie sud-est du parc. La porte se trouve à 2,5 heures de route de la zone de conservation de Ngorongoro et à sept à huit heures de route de la capitale du safari du nord de la Tanzanie, Arusha. Certaines entreprises organiseront des transferts routiers depuis Arusha, tandis que d’autres viendront vous chercher sur les pistes d’atterrissage situées dans le parc. Il y en a plusieurs, dont Kusini et Ndutu dans le sud; Seronera au centre; Lobo, Kleins et Kogatende au nord et Grumeti ou Sasakwa dans la partie ouest. Ces petites pistes d’atterrissage sont desservies par des vols charters au départ d’Arusha ou du Kilimandjaro.
Quels sont les tarifs ?
L’entrée au parc national du Serengeti est au prix de 50 € par personne et par jour pour les adultes non résidents âgés de 16 ans et plus. Les enfants de 5 à 16 ans sont facturés 16 € parjour, tandis que les enfants de moins de 5 ans bénéficient de la gratuité. Si vous prévoyez de conduire votre propre mode de transport, vous devrez également payer des frais de véhicule de 33 € par jour.