Le village des tortues à Moltifao (Corse)
Le village des tortues à Moltifao (Corse)

Le village des tortues à Moltifao (Corse)

Le village des tortues à Moltifao (dans le nord de la Corse), contrairement à la cité des tortues A Cupulatta près d’Ajaccio, ne se concentre que sur une seule espèce de tortue : la tortue d’Hermann, la seule tortue terrestre qui vit encore à l’état sauvage en France et notamment en Corse. C’est une espèce en voie de disparition qui est protégée par la loi : il est totalement interdit de la vendre, de l’acheter ou même de l’avoir chez soi.

Comment rejoindre le village des tortues ?

Faites route vers Moltifao, bien avant d’arriver en ville vous verrez des panneaux indicateurs pour le village des tortues : il est très bien indiqué et donc facile à trouver.

Visite et exploration du village

Le village des tortues de Moltifao est en fait un centre de protection de la tortue d’Hermann. En venant visiter ce petit village, vous participez donc à sa protection.

C’est une petite structure qui a pour buts d’élever un groupe de tortues, placées en semi-captivité et qui sont destinées au repeuplement contrôlé en Corse. Il s’agit donc ici de réintroduire des tortues en milieu naturel. Le village a également comme objectif d’informer le grand public (et les écoles) sur cette tortue menacée d’extinction, sur son mode de vie, sur ses exigences écologiques et les moyens de la préserver. En venant visiter le village des tortues, vous pourrez découvrir cet animal si étrange et participer à sa sauvegarde, à travers un court sentier jonché de quelques panneaux explicatifs et des enclos : enclos de reproduction, écloserie, enclos des juvéniles, nurserie.

Ce n’est pas une visite aussi longue et diversifiée que celle de la cité des tortues A Cupulatta mais c’est une visite intéressante qui permet de participer à la protection des tortues d’Hermann qui sont menacées par les incendies, la perte et la dégradation de leur habitat, les pratiques agricoles ou forestières défavorables, le prélèvement illicite d’individus, les prédateurs (renard et sanglier notamment) et l’introduction de nouvelles espèces (danger lié à l’introduction de maladies, parasites ou gènes qui peuvent l’affaiblir).

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